Pollution

Publié en septembre 2020, un décret impose la création de Zones à faibles émissions (ZFE) aux métropoles mauvaises élèves en termes de concentration de particules fines et d’oxydes d’azote issus du trafic routier.

Après la France et l’Angleterre, Angela Merkel a annoncé que la « fin du diesel était inéluctable ». La fin de ce carburant - et de l’essence - est-elle réaliste ?

Après le scandale Volkswagen, les politiques européenne et française se sont durcies pour lutter contre l’émission des gaz polluants des véhicules. Qu’a-t-il été mis en place et quelles sont les nouvelles mesures prises ?

Hier encensé, aujourd’hui décrié. C’est le drame du diesel. Durant des décennies, l’État a incité les Français à rouler au gazole, à grand renfort d’avantages fiscaux. Et, alors que la diesélisation du parc automobile atteint aujourd’hui 70 %, il les incite à s’en débarrasser (à grand renfort d’avantages fiscaux aussi). Le vent tourne pour le diesel. Ce n’est pas un vent contraire.

200 zones à faibles émissions existent à travers toute l'Europe. Des zones urbaines dans lesquelles le trafic est restreint pour lutter contre la pollution de l'air. Si le principe est le même sur tout le continent, les systèmes mis en place diffèrent d'une ville à l'autre : péages, vignettes, vidéosurveillance avec amende à la clé pour les contrevenants… Un casse-tête pour le touriste français. D'autant que la France, au lieu d'emboîter le pas de ses voisins, traîne les pieds pour mettre en place ces zones et s'expose, elle aussi, à une amende.