Pour 90 % des Françaises et des Français qui utilisent la voiture tous les jours ou presque, l'augmentation du coût des carburants représente une charge de plus en plus lourde, pénalisant encore davantage les ménages modestes.
Face à l'envolée des prix du carburant, la préoccupation affichée en permanence par les pouvoirs publics, quant au maintien du pouvoir d’achat des Français, doit maintenant se traduire de manière visible et concrète au quotidien.Par le simple jeu mécanique de la TVA, l'Etat encaisse 2 cents d'euro de plus par litre de carburant pour une hausse de 10 cents hors taxes. Or, le SP 95 a augmenté de 10 cents HT en 1 an, et le gazole de 28 cents.
Sur une année complète, cela représenterait, compte tenu des volumes consommés :- 220 millions d'euros supplémentaires encaissés pour le SP 95,
- 1980 millions d’euros supplémentaires encaissés pour le gazole,
Soit 2,2 Milliards d’euros qui tomberaient ainsi automatiquement dans les caisses de l'Etat !
Si les automobilistes peuvent comprendre une augmentation des prix du baril de pétrole, qui les touche de plein fouet, comme les marins pêcheurs et les routiers, il leur est difficile d’accepter en ces périodes de hausse des prix, une double taxation qui frappe en priorité le budget des habitants des banlieues, des campagnes et des petites villes qui ont un besoin quotidien de l’automobile, ne résidant pas dans les quartiers centraux des grandes villes.C’est pourquoi l’Automobile Club réclame à nouveau :
- la remise en place d’un dispositif de stabilisation des prix à la pompe en cas d’augmentation du pétrole brut (de type « TIPP flottante »)
- dans l’attente de cette évolution, une baisse immédiate de 10 centimes d’euros des taxes sur le carburant. Cela représenterait 90 EUR de pouvoir d’achat gagnés par l'automobiliste (si l'on considère les 900 litres qu’il achète en moyenne chaque année).
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