L'Automobile Club, Association Française des Automobilistes, (ACAFA) réagit à l'annonce, par la presse, d'un contrôle des installations « radars automatiques » à partir de janvier 2010.
Si cette information devait se confirmer, il s'agirait enfin d'une prise en compte des demandes constantes de L'Automobile Club depuis le 23 octobre 2007.
L'Automobile Club, Association Française des Automobilistes a en effet toujours milité pour l'amélioration durable de la sécurité routière en France, mais il est absolument nécessaire que l'arsenal répressif reste crédible aux yeux des usagers.
En 2007, un rapport du Secrétariat Général pour l'Administration de la Police de Metz, relatif au fonctionnement des radars du contrôle automatisé, avait fait état de nombreuses difficultés, et fixait différentes préconisations techniques, afin que les contrôles faits par des systèmes embarqués ou fixes, soient effectués conformément à la réglementation.
Le 4 Janvier 2008, l'Automobile Club avait saisi le ministre de l'Intérieur afin de déterminer si les préconisations techniques du rapport étaient effectivement bien appliquées par l'ensemble des unités de police ou de gendarmerie qui sont amenées à intervenir dans le processus de contrôle des vitesses.
Le 7 Janvier 2008, Le Ministère de l'Intérieur avait rappelé aux forces de l'ordre le caractère indispensable du respect des normes juridiques et techniques régissant le fonctionnement des cinémomètres.
Le 23 janvier 2008, le Ministère de l'Intérieur avait confirmé le respect des normes techniques en vigueur, mais L'Automobile Club demandait un audit indépendant permettant de vérifier que les conditions techniques et juridiques d'emploi des cinémomètres radars embarqués et fixes sont parfaitement respectées.
Pour Didier BOLLECKER, Président de l'Automobile Club, Association Française des Automobilistes « l'annonce faite quant à un contrôle généralisé des cabines radars permettrait de sauver la crédibilité de la chaîne contrôle sanction au regard de la sécurité routière. La plus grande erreur serait que les automobilistes considèrent que les verbalisations automatiques ne sont qu'une fatalité aléatoire, et en assument les conséquences, sans pour autant que leurs comportements évoluent réellement et durablement » .
Les incertitudes sur le fonctionnement des radars peuvent et doivent être définitivement levées.
Vérification des radars : on y est presque !
08/09/2009
8 minutes
Service Presse