Le constructeur n'a pas d'autre choix que d'abandonner son petit moteur 4 cylindres thermiques pour la fin de la décennie et basculer le plus rapidement possible avec une solution 100 % électrique.
L'A110 R se présente comme une version ultra radicale de l'A110 classique que nous connaissions. Même la version S semble très sage face à cette petite boule de nerfs. Car visuellement, il faut lui reconnaître un gros travail sur l'aérodynamique et la recherche de légèreté. Outre la face avant retravaillée avec une prise d'air plus importante, le capot, ici en carbone, adopte également deux prises d'air. Les jantes n'affichent pas le même style à l'avant et à l'arrière (elles sont plus légères de 12,5 kg) et leur profil retravaillé afin d'offrir un meilleur refroidissement sur des freins Brembo dont les disques font tout de même 32 centimètres de diamètre. Les pneumatiques semi-slicks Michelin Pilot Sport Cup 2 de 18 pouces rappellent ce que l'on trouvait sur une certaine Mégane RS Trophy (héritage familial…).
À l'arrière, l'aileron permettant d'offrir une force d'appui à haute vitesse est également fait de carbone (29 kg de plus). Ce que l'on ne voit pas, c'est le châssis totalement retravaillé avec une suspension rabaissée de 10 mm par rapport à une A110 mais aussi les ressorts plus rigides que l'on peut encore abaisser de 10 mm manuellement. À cela, les barres antiroulis sont là pour augmenter la rigidité de l'ensemble. Dans l'habitacle, on enlève presque tout. Les sièges sont désormais plus légers et plus enveloppants.
À l'arrivée, l'A110 R affiche 1 082 kg sur la balance soit 34 kg de moins que la version A110 S. Même si le moteur 1,8 l turbo conserve sa puissance de 300 ch, il faut s'attendre à une vraie petite voiture conçue pour la course, d'où son tarif fixé à 105 000 euros.