Aston Martin DBX 707 (2025) : 007 père de famille

707, c'est pour la puissance certes, mais l'utilisation du chiffre 7 chez Aston Martin fait référence à la saga James Bond où, en 1964, dans le film Goldfinger, l'agent du MI6 veut récupérer sa Bentley Drophead Coupé Park Ward. On lui répond qu'elle a fait son temps (elle date de 1935 !). Sa nouvelle voiture de « fonction », une Aston Martin DB5. Le succès du film va en faire une voiture très en vue. Elle coûte alors 20 000 euros (130 000 francs, une folie pour cette époque car pour ce prix-là, on peut s'offrir une bonne dizaine de R8 Gordini par exemple…). Cette DB5 aujourd'hui ? L'un des exemplaires du film a dépassé les 3 millions d'euros en 2022. Mais soyons pragmatiques, James Bond a une fille (d'après les dernières infos) ! Donc, il lui faut quelque chose de plus accueillant et surtout de plus élégant que le vieux 4x4 qui envoie valser des Land Rover Defender en Norvège (parmi les scènes du dernier opus de la saga).

Chic et sportif

Bref, vous l'aurez compris, plutôt qu'un Urus ou un Cayenne, il est fort probable que James Bond se tourne assez vite sur notre DBX 707. Et comme il aime les évolutions, il va être servi ! Pas forcément pour la partie extérieure qui conserve, à quelques petits détails près, le même dynamisme. Il est certes plus sportif que vraiment élégant, mais avouons que face à ses concurrents, il sort vraiment du lot par son côté plus chic. Une fois à bord, on est impressionné. Le DBX, on le sait, était déjà très bien fini et figurait jusqu'ici parmi les SUV les plus élégants du monde. On n'est pas chez Bentley, mais on s'en approche avec des matériaux de tout premier ordre, des sièges qui semblent sculptés et qui offrent un parfait maintient, tout en restant ultra confortables. Les cuirs sont impressionnants, que ce soit du sol au plafond. Bref, l'univers du luxe et de la sportivité atteint ici des sommets. 

La vraie nouveauté concerne l'ergonomie globale

L'écran central (dont l'ancienneté était indigne dans ce type de voiture) est remplacé par un tout nouveau système d'info-divertissement bien mieux intégré. On compte plus de boutons, c'est vrai, mais qu'importe, tout tombe parfaitement sous la main, et surtout le système répond très vite. Dans le détail, on remarque un mini levier pour changer les rapports à la place des boutons situés à l'époque sur la planche de bord (pas pratique du tout car il fallait tendre le bras vers l'avant systématiquement pour changer de mode). 

Ici, répétons-le, tout est vraiment exceptionnel

Alors quand on démarre et qu'on entend le son du bloc V8 AMG implanté à l'avant, on est forcé d'afficher un petit sourire à son voisin. La puissance est de 707 ch pour un couple de 900 Nm. À l'arrivée, c'est tout simplement extraordinaire à quel point ce SUV, au demeurant très confortable et facile à manœuvrer au quotidien, est incroyable lorsque vous décidez de passer en mode Sport, voir Sport Plus. Le véhicule reste agrippé au bitume comme le serait une supercar et se révèle plus efficace qu'une DBS (celle d'il y a 2 ans). Après, il offre 2 roues motrices supplémentaires, et forcément, cela compte pas mal. Mais l'agrément offert par ce SUV familial est tel, qu'il ferait presque oublier certaines supercars. Le premier DBX 707 était déjà parfait sur la conduite et le pilotage, ce dernier né ajoute une ergonomie largement au goût du jour et des possibilités de traitements impressionnante à son bord. Bref, je vais aller valider une grille de loto…

GALERIE

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