Chevrolet Cruze : Berline anti-crise

Souvent synonyme de gros SUV ou encore de sportives comme la Camaro ou la Corvette, Chevrolet est surtout connu en tant que constructeur américain. Toutefois, la division Europe de la marque dispose d'une gamme qui n'a pas grand-chose en commun, à part le nom, avec les véhicules proposés outre-atlantique. Nous connaissions la petite citadine Matiz (qui sera bientôt remplacée par la Spark), l'Aveo ou encore le Captiva (frère jumeau en 7 places de l'Opel Antara). La nouveauté, c'est la Chevrolet Cruze. Présentée il y a quelques mois au Mondial de l'Automobile, cette berline vient remplacer la Lacetti. Esthétiquement on pense très vite à une Opel Vectra, mais remaniée. La Cruze affiche d'ailleurs les mêmes cotes. Pourtant, il s'agit bien d'une toute nouvelle plate-forme qui servira entre autre à la future Opel Astra. Une fois à bord, on découvre une fort belle présentation et un assemblage soigné. Dans l'ensemble notre berline est accueillante et très correctement équipée. Le niveau d'entrée en gamme LS offre 6 airbags, une climatisation, un ordinateur de bord, un lecteur CD/MP3 et un radar de recul. En passant à la finition LT, il faut compter sur un régulateur de vitesse, une climatisation automatique, un chargeur 6 CD, des phares et essuie-glace automatiques pour finir par des jantes de 17 pouces. Si nous vous parlons de tout cet équipement, c'est surtout parce que le tarif de cette berline est vraiment très attractif. L'entrée de gamme LS est vendue pour 17 200 euros alors que la plus chère culmine à 21 000 euros, là où démarrent de nombreux concurrents. A cela, il faut ajouter une remise de 2 210 euros accordée par le réseau Chevrolet jusqu'à fin juin, voire 1 000 euros si vous avez une voiture de 8 à 10 ans bonne pour la casse. Le calcul est rapide, on obtient un prix d'entrée à 13 990 euros. Pour finir, la gamme de moteurs est déjà presque complète. Deux blocs essence : 1.6 l de 113 ch et 1.8 l de 141 ch. En diesel, la Cruze récupère le 2.0 l à rampe commune du Captiva. Avec 150 ch, il permet d'afficher 100 km/h en 10 secondes pour une consommation moyenne de 5.6 l et figure de justesse dans la case bonus quand il est question de CO2. Alors pour tout vous dire, on vous parle souvent de berlines modernes, parfois révolutionnaire esthétiquement, mais aussi beaucoup plus chères. Nous vous parlons parfois de voiture low-cost, elles sont encore trop rares. Sauf que la Captiva n'est justement pas une voiture low-cost. Une berline parfaitement construite au tarif d'une compacte, voire d'une citadine de milieu de gamme, c'était osé, Chevrolet l'a fait !

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