Dacia se porte à merveille. En ces temps de crise qui s'éternisent, on sait forcément que deux secteurs vont bien : le low-cost et le très haut de gamme. Pour ceux qui préfèrent le très haut de gamme, nous leur suggérons la page suivante. Pour les autres, Dacia bénéficie désormais d'une gamme quasi neuve.
Après l'arrivée des Duster, Lodgy et du ludospace Dokker, le lifting des Logan, Sandero et Sandero Stepway finissent de renouveler l'offre. Dans l'Hexagone, c'est la Sandero et sa déclinaison Stepway. Ce dernier représente d'ailleurs en France la moitié des ventes de la Sandero. En restant sur ce modèle, si le look global n'évolue quasiment pas, on remarque la nouvelle face avant composée de phares et d'une calandre redessinés. Une fort belle manière d'obtenir une voiture plus avenante et plus dynamique que par le passé. Mais le plus radical concerne le traitement de l'habitacle. On retrouve en effet un soin assez similaire à ce que l'on a dans le Lodgy. Sans pour autant faire dans les plastiques moussés comme dans une Clio, la Sandero a beaucoup progressé sur la qualité des matériaux. Dans notre version, on note pas mal d'équipements et d'options prévues au catalogue. C'est notamment le cas du lecteur MP3 associé à un écran couleur inspiré mais simplifié de ce que l'on trouve dans la Clio 4.
L'affiche est simple, claire et l'ensemble GPS/téléphonie Bluetooth très facile à utiliser. La nouveauté que l'on ne voit pas, c'est l'ajout en série des airbags latéraux qui manquaient cruellement à la précédente version. Le constructeur entend ici conserver ses 3 étoiles à l'EuroNcap (ce dernier doit en effet rendre plus sévère sa notation). Même si on reste loin des 5 étoiles obtenues par toutes les voitures modernes, les airbags latéraux sont vitaux puisque la majorité des accidents urbains sont justement latéraux. À l'arrière, on retrouve strictement le même volume pour les passages mais aussi pour la contenance du coffre toujours annoncée à 320 litres. Sous le capot, la Sandero hérite en milieu de gamme du nouveau moteur 3 cylindres TCe. Ce petit bloc essence de 900 cm3 est doté d'un petit turbo lui permettant d'atteindre la puissance de 90 ch pour un couple de 135 Nm disponible dès 2 500 tr/mn. Autant être clair, il ne sera nullement question de se coller au siège ici. Toujours est-il que par rapport au bloc 1,2 litre essence, voire au diesel, ce moteur offre ce qu'il faut d'agrément. Il permet à notre citadine d'atteindre 100 km/h en 11,1 secondes et surtout d'afficher une consommation moyenne de 5 litres. Une bonne chose, surtout quand on s'aperçoit qu'au chapitre du CO2, le TCe ne rejette que 116 g/km. Sur ce point, Dacia fait également de gros progrès. Sur la route, même si la direction manque un peu de précision et la suspension génère une certaine prise de roulis en appui dans les virages, la Sandero se révèle très homogène. La voiture reste facile au quotidien et très maniable en zone urbaine.
Il reste le tarif : 11 000 euros pour notre version, auxquels il convient d'ajouter le GPS (339 euros), le régulateur de vitesse (150 euros), le radar de recul (200 euros), les vitres arrière électriques (150 euros), les jantes alliage (400 euros) et la peinture métallisée (410 euros). À l'arrivée, le total est de 12 649 euros pour une voiture très correctement équipée et qui reste en-dessous d'une Clio 4 de base. Autant dire que si l'on fait abstraction des 3 étoiles obtenues à l'EuroNcap, la nouvelle Dacia Sandero est un excellent compromis.
GALERIE
FICHE TECHNIQUE
Marque | Dacia | ||
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Modèle | Sandero TCe 90 Lauréate | ||
Longueur | 4.05 m | ||
Largeur | 1.73 m | ||
Hauteur | 1.52 m | ||
Coffre | 320 | ||
Moteur | 3 cylindres turbo essence de 90 ch à 5 250 tr/mn | ||
Couple maxi. | 135 Nm à 2 500 tr/mn | ||
Conso moy. | 5 | ||
Emission en CO2 | 116 g/km | ||
0 à 100 km/h | 11.1 s | ||
Vitesse maxi. | 175 km/h (sur circuit) | ||
Prix | 11000 € | ||
Bilan écologique | 0 € | Securité | Confort | Budget | Agrément |
Sécurité routière | 6 airbags, ABS, ESP / seulement 3 étoiles à l'EuroNcap |