Surtout sur un marché européen où les normes de sécurité et d'homologation restent parmi les plus sévères au monde.
Arrivant à point nommé pour le printemps, ce petit SUV urbain ne mesure que 3,73 mètres de longueur. De l'extérieur, son coup de crayon ne révolutionne pas, c'est vrai, mais ne repousse pas pour autant. La ligne est contemporaine, fait penser à ce que l'on trouve souvent chez les Japonais et Coréens, voire chinois. Il faut dire que la Spring a été lancée en Chine en 2019 sous le nom de… Renault K-ZE : eh oui ! En attendant, cette version européenne renferme une planche de bord assez sommaire qui évoque d'ailleurs d'autres Dacia, logique. Inutile donc de s'attendre à une pléthore d'airbags, d'éléments de confort particuliers ou d'un système audio faisant vibrer les rétroviseurs extérieurs même à 130 km/h. Ce petit SUV embarque 4 personnes avec un espace assez compté aux places arrière et un coffre correct (270 litres).
Le moteur électrique affiche une puissance de 44 ch. À titre de comparaison, une Twingo électrique est 2 fois plus puissante. Donc pas de quoi se faire peur sur le 0 à 100 km/h (19,1 secondes) ou sur la vitesse de pointe (125 km/h). Mais après tout, ce n'est pas ce qu'on lui demande. En usage urbain, le Dacia Spring promet 300 km d'autonomie, ce qui est assez généreux. La recharge s'effectue en 14 h sur une prise secteur ou 8 h 30 sur une prise de 3,7 kW. Deux prises sont proposées en option pouvant charger en 5 h, voire 30 min.
Côté tarif, comptez 16 990 euros. C'est vrai qu'à ce prix-là, on lui pardonne vite ses performances un peu faibles…