Il faudra pour cela que le constructeur relance toute une marque « Dodge » qui a existé mais avec des produits plus européens dérivés de chez Jeep/Chrysler à une époque où le boss était Mercedes-Benz. Mais quand on voit comment certains showrooms distribuant les marques du groupe Stellantis séparent leurs espaces avec de simples cloisons, on peut se dire que tout est désormais possible !
Une version électrique pour l'Europe
La Charger, puisqu'il est question d'elle, est initialement un imposant coupé (si vous vous souvenez de la poursuite avec la Mustang Fastback du film Bullit en 1968, la voiture des méchants, c'était elle !). Dans les années 2000, elle était devenue une berline alors que la Challenger jouait le rôle de coupé. Dodge semble avoir réglé le problème en proposant la Charger aussi bien en carrosserie berline qu'en coupé. Elle repose sur la plate-forme STLA Large qui, au sein du groupe Stellantis, doit être utilisée par des marques comme Jeep, Chrysler mais aussi les gros modèles de chez Maserati ou encore Alfa Romeo. Mais si le constructeur veut revenir en Europe, et plus particulièrement avec cette nouvelle Charger, c'est aussi parce qu'elle sera aussi bien disponible en version à moteur thermique (on parle d'un bloc 6 cylindres en ligne 3 litres turbo délivrant au choix 420 ou 550 ch) que dans une version électrique : cette Charger entend aller beaucoup plus haut en matière de puissance car il sera question de 2 moteurs électriques (1 par essieu) pour une puissance globale de 630 ch (voir 670 ch durant 10 secondes). C'est logiquement cette version que l'on devrait voir en vente en France.