Nous vous en parlions le mois dernier à l'occasion d'un duel face à la toute récente Opel Adam. En juillet 2007, la ville de Turin bascule le temps d'une soirée aux couleurs de la Fiat 500. Cet événement presque digne d'une cérémonie d'ouverture des J.O. est retransmis quasiment en direct sur la plupart des journaux télévisés en France et ailleurs. Depuis, Fiat a su assez facilement faire vivre sa petite citadine en la déclinant notamment en pseudo cabriolet, mais aussi en multipliant les séries spéciales, sans oublier les plus pétillantes versions sportives sous la marque Abarth.
Mais à l'instar de Mini qui a réussi à développer une gamme assez vaste, la 500 devait à nouveau se décliner. Cette fois-ci, c'est en quelque sorte la Clubman qui est visée. De face, on reconnaît effectivement le regard très rond de la petite 500, mais en observant la 500 L de profil, les 4,15 mètres de longueur, la hauteur d1,66 mètre et le style finalement assez plongeant de la voiture font vite oublier l'esprit de la 500. Il s'agit bien d'un monospace urbain dont les proportions se rapprochent quelque peu d'un Ford B-Max ou d'une Citroën C3 Picasso. Une allure presque trop massive pour évoquer le côté glamour et chic de la petite citadine. Un constat qui se vérifie également à bord où l'on a tendance à oublier le traitement bicolore de la planche de bord pour des matériaux moins nobles. Dans le détail, même si certains éléments reprennent le ton extérieur, le plastique entourant la partie face au conducteur manque singulièrement d'originalité à côté d'une 500 classique. Toutefois, il faut noter que comme tout monospace urbain qui se respecte, le volume habitable est plus généreux et les rangements sont plus nombreux.
C'est le cas au niveau des deux boîtes à gants, mais aussi des différents réceptacles entre les deux sièges. À l'arrière, le volume se révèle très spacieux avec une banquette coulissant sur 10 centimètres. Le coffre bénéficie d'une contenance pouvant aller de 343 à 1 310 litres en rabattant la banquette. Fort heureusement, afin de conserver l'esprit à la carte de la 500 classique, la 500 L bénéficie d'un choix de nombreux coloris extérieur et intérieur. Cela fait 333 combinaisons possibles. On est loin des 500 000 de sa petite sur
Le moteur équipant notre voiture d'essai n'est autre que le petit diesel 1,3 litre Multijet de seconde génération. Ce bloc 4 cylindres à rampe commune délivre 85 ch pour un couple de 200 Nm disponible dès 1 500 tr/mn. Bien entendu, il est essentiellement question de ville et de zone périurbaine et même si la 500 L ne l'interdit pas, ce moteur n'excellera pas sur ses relances sur petites routes de montagne. Toujours est-il qu'il se contente d'une moyenne de 4,2 litres (comptez plutôt 6 litres en ville). En ville justement, la 500 L, malgré son encombrement extérieur reste très facile même si, comme pour la 500 normale, elle reste assez limitée côté rayon de braquage. Ce qui est sûr, c'est que le radar de recul devient totalement justifié sur cette version et bien entendu, elle ne trouvera pas de place aussi facilement que l'autre 500. Il demeure que la fonction City facilitera les manuvres et que la position de conduite digne d'un monospace offre une bonne vue d'ensemble dans les encombrements.
Côté tarif, cette 500 L débute à 15 550 euros avec un moteur 1,4 litre de 69 ch. La version 1,3 litres diesel Multijet démarre à 19 500 euros. Même si cela peut paraître élevé, ces prix sont en quelque sorte calés sur les concurrentes directes. Toujours est-il que s'il est vrai que cette Fiat 500L est assez pratique et conviendra parfaitement à une petite famille, le côté branché ne trouvera pas sa place ici. Reste à savoir ce que nous réserve le constructeur pour l'année en cours. On parle d'une 500 XL (7 places) et d'une 500 X (Crossover)
Mais à l'instar de Mini qui a réussi à développer une gamme assez vaste, la 500 devait à nouveau se décliner. Cette fois-ci, c'est en quelque sorte la Clubman qui est visée. De face, on reconnaît effectivement le regard très rond de la petite 500, mais en observant la 500 L de profil, les 4,15 mètres de longueur, la hauteur d1,66 mètre et le style finalement assez plongeant de la voiture font vite oublier l'esprit de la 500. Il s'agit bien d'un monospace urbain dont les proportions se rapprochent quelque peu d'un Ford B-Max ou d'une Citroën C3 Picasso. Une allure presque trop massive pour évoquer le côté glamour et chic de la petite citadine. Un constat qui se vérifie également à bord où l'on a tendance à oublier le traitement bicolore de la planche de bord pour des matériaux moins nobles. Dans le détail, même si certains éléments reprennent le ton extérieur, le plastique entourant la partie face au conducteur manque singulièrement d'originalité à côté d'une 500 classique. Toutefois, il faut noter que comme tout monospace urbain qui se respecte, le volume habitable est plus généreux et les rangements sont plus nombreux.
C'est le cas au niveau des deux boîtes à gants, mais aussi des différents réceptacles entre les deux sièges. À l'arrière, le volume se révèle très spacieux avec une banquette coulissant sur 10 centimètres. Le coffre bénéficie d'une contenance pouvant aller de 343 à 1 310 litres en rabattant la banquette. Fort heureusement, afin de conserver l'esprit à la carte de la 500 classique, la 500 L bénéficie d'un choix de nombreux coloris extérieur et intérieur. Cela fait 333 combinaisons possibles. On est loin des 500 000 de sa petite sur
Le moteur équipant notre voiture d'essai n'est autre que le petit diesel 1,3 litre Multijet de seconde génération. Ce bloc 4 cylindres à rampe commune délivre 85 ch pour un couple de 200 Nm disponible dès 1 500 tr/mn. Bien entendu, il est essentiellement question de ville et de zone périurbaine et même si la 500 L ne l'interdit pas, ce moteur n'excellera pas sur ses relances sur petites routes de montagne. Toujours est-il qu'il se contente d'une moyenne de 4,2 litres (comptez plutôt 6 litres en ville). En ville justement, la 500 L, malgré son encombrement extérieur reste très facile même si, comme pour la 500 normale, elle reste assez limitée côté rayon de braquage. Ce qui est sûr, c'est que le radar de recul devient totalement justifié sur cette version et bien entendu, elle ne trouvera pas de place aussi facilement que l'autre 500. Il demeure que la fonction City facilitera les manuvres et que la position de conduite digne d'un monospace offre une bonne vue d'ensemble dans les encombrements.
Côté tarif, cette 500 L débute à 15 550 euros avec un moteur 1,4 litre de 69 ch. La version 1,3 litres diesel Multijet démarre à 19 500 euros. Même si cela peut paraître élevé, ces prix sont en quelque sorte calés sur les concurrentes directes. Toujours est-il que s'il est vrai que cette Fiat 500L est assez pratique et conviendra parfaitement à une petite famille, le côté branché ne trouvera pas sa place ici. Reste à savoir ce que nous réserve le constructeur pour l'année en cours. On parle d'une 500 XL (7 places) et d'une 500 X (Crossover)
GALERIE
FICHE TECHNIQUE
Marque | Fiat | ||
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Modèle | 500 L 1.3 Multijet 85 ch Lounge | ||
Longueur | 4.15 m | ||
Largeur | 1.78 m | ||
Hauteur | 1.66 m | ||
Coffre | 343 | ||
Moteur | 4 cylindres diesel 1,3 l de 85 ch à 3 500 tr/mn | ||
Couple maxi. | 200 Nm à 1 500 tr/mn | ||
Conso moy. | 4.2 | ||
Emission en CO2 | 110 g/km | ||
0 à 100 km/h | 14.9 s | ||
Vitesse maxi. | 165 km/h (sur circuit) | ||
Prix | 20900 € | ||
Bilan écologique | 0 € | Securité | Confort | Budget | Agrément |
Sécurité routière | 6 airbags, ABS, ESP |