Une berline dotée d'une pile à combustible capable de parcourir 500 km avec 10 kg d'hydrogène seulement, affichant un 0 à 100 km/h en 5 secondes, le tout à 100 000 euros et badgée « Made In France », on comprend pourquoi tout le monde était sur le stand de cette petite limousine ressemblant à une Porsche Panamera.
À cette époque, le Crédit Agricole avait même annoncé un protocole d'accord pour une commande d'1,2 milliards d'euros. Ce n'était qu'une annonce, une sorte de « promesse de dons » qui n'a « visiblement » jamais été honorée. Depuis, l'équipe dirigeante a été remplacée et la société semble avoir été « vidée » de son contenu. Le constructeur vient d'être placé en redressement judiciaire devant le tribunal de Paris. Mais le constructeur vient d'annoncer un financement de la Société Atlas Spécial Opportunities. De quoi, selon le constructeur, assurer son activité pour les 12 prochains mois visant à développer sa pile à combustible.
Une question demeure. Est-ce que les fonds seront suffisants pour assurer ce développement jusqu'au bout ? Rappelons qu'il est tout de même question de finir le développement de cette pile, de faire rouler la voiture et de lancer le process industriel pour sa fabrication en grande série (c'est du moins ce que le constructeur annonçait en octobre dernier). Ce qui est sûr, c'est que le coût pour lancer une nouvelle voiture s'élève à « un peu plus » de 13,5 millions d'euros (la somme globale évoquée). Une affaire à suivre…