Un engin au coup de crayon très dynamique qui se révèle bien au dessus du lot avec son toit de couleur noire, son imposante et agressive face avant, bref, quand on regarde l'Eletre, on ne pense à aucune autre Lotus. C'est bien normal puisque le constructeur n'avait jamais fait de SUV. C'est également une voiture 100 % électrique, longue de 5,10 mètres avec des jantes de 23 pouces (comme pour l'Aston Martin DBX 707, à l'essai en exclusivité d'ici quelques jours).
Originale mais trop lourde
À bord, on a droit à une planche de bord high-tech avec un grand écran central de 15,1 pouces et même des écrans fin pour le conducteur et le passager. L'ensemble est minimaliste mais ne manque pas d'originalité. Les deux moteurs électriques, un pour les roues avant et un pour les roues arrière totalisent une puissance de 600 ch avec une batterie pouvant dépasser les 100 kWh et dotée d'une tension de 800 volts. Théoriquement, on peut recharger en 20 minutes sur une borne de 350 kWh. Le constructeur annonce une autonomie de 600 km, un 0 à 100 km/h de moins de 3 secondes et une vitesse de pointe à 260 km/h. Seul petit bémol, cette Lotus annonce également un poids de plus de 2 tonnes sur la balance. Ceux qui connaissent bien la marque Lotus ont effectivement de quoi s'interroger car l'ADN de cette marque britannique, c'est de fabriquer des sportives très légères. Ce n'est bien évidemment pas le cas de l'Eletre. C'est bien là le dilemme de nos futures voitures électriques, la masse à lancer sur la route, à arrêter aussi.
Toujours est-il qu'à l'instar de toutes les marques anglaises, Lotus est bien lancé dans cette voie et sortira l'Eletre l'année prochaine.