Alors qu'il y a quelques années, la P1, une hypercar hybride de 916 ch, fut la première a proposé ce type de solution, la firme située à Woking, au Royaume-Uni, enchaîne avec un tout nouveau modèle : l'Artura.
Ce coupé vient se placer plus bas dans la gamme, juste en-dessous de la 720S dont elle reprend quasiment la longueur. Pourtant, elle n'emprunte rien à sa grande sœur puisqu'elle inaugure une toute nouvelle plate-forme en carbone, mais aussi un tout nouveau moteur essence hybride. Il s'agit d'un bloc V6 3,0 litres de 585 ch associé à un moteur électrique de 95 ch. De quoi obtenir une puissance totale de 680 ch pour un couple de 720 Nm. Malgré la présence de 88 kg de batterie derrière les sièges, l'Artura parvient à maîtriser son poids. Elle ne pèse que 1 498 kg (tous pleins faits).
A titre de comparaison, elle est plus légère qu'une McLaren GT et un peu plus lourde qu'une 720 S. Sur le plan des performances, le constructeur annonce 3 secondes pour afficher 100 km/h au compteur et 8,3 secondes pour être à 200 sur un circuit.
Ce qui interpelle davantage ici, c'est qu'elle peut rouler en électrique jusqu'à 130 km/h et peut être rechargé à 80 % en seulement 2 h 30. La bonne nouvelle, c'est qu'avec un tel système, l'Artura n'annonce que 129 g/km de CO2. De quoi échapper au super malus…
On assiste également à l'arrivée de nombreuses aides à la conduite comme le freinage d'urgence automatique ou encore le régulateur de vitesse actif. Visuellement, on assiste à quelques changements tout en restant dans la lignée des autres McLaren. L'équipe de designers de Robert Melville est parvenu à obtenir un savant mélange de McLaren GT et de 570S. A bord, elle hérite d'une nouvelle tablette flottante verticale et d'un dispositif volant et combiné d'instruments repris sur la toute récente Elva.
McLaren a déjà démarré la production de l'Artura. Tarif estimé : 200 000 euros.