Mercedes GLA 250e restylé : le best-seller se bonifie

C'est le best-seller de chez Mercedes dans l'Hexagone. Pourquoi ? Parce qu'il offre plus de volume que la Classe A et un peu plus de polyvalence forcément. Côté look, on peut toutefois lui reprocher un style un peu trop lissé par rapport à la toute première génération de GLA, mais les résultats sont là car il parvient à battre son principal concurrent de chez BMW, le X1.

Petite mise à jour

Pas besoin de faire de gros travaux pour revoir ce GLA. Il plaît, c'est une évidence. Le constructeur s'est contenté de revoir légèrement la calandre, le bouclier et le capot avant. Bien entendu, la signature lumineuse évolue à l'avant comme à l'arrière. Une fois à bord, on retrouve une ambiance assez minimaliste avec une planche de bord toujours verticale et sa double dalle permettant d'afficher le combiné d'instruments à gauche et toute la partie info-divertissement au milieu. On conserve strictement la même ergonomie et c'est une excellente chose. Bien entendu, il s'agit ici du MBUX qui a évolué mais pas pour autant ce que l'on trouve dans la dernière Classe E. Contrairement à ses concurrents, Mercedes hiérarchise beaucoup les niveaux de ses systèmes d'info-divertissement. Rien de plus logique. Toujours est-il que vous n'aurez qu'à dire « Hey Mercedes » pour commander de nombreuses fonctions à bord et ça marche (bon… parfois un peu trop, car il suffit souvent de dire Mercedes pour que tout se mette en route…). Pour le reste, ce GLA s'offre une dotation plus riche en équipements. Le premier niveau de finition « Progressive Line » embarque des feux à LED adaptatifs, une climatisation automatique bi-zone, une banquette arrière modulable et, bien entendu, le double écran central. Le niveau supérieur « AMG Line » que nous avons essayé ajoute une calandre diamant, une ambiance plus sportive (sièges et volant), le chargeur à induction pour le smartphone (pas super rapide, fait chauffer votre téléphone, bref, comme partout !), et, plus pratique, un hayon à commande électrique (vous avez les mains pleines, vous passez votre pied sous le hayon et il s'ouvre.

Un système hybride revu

Sous le capot, on retrouve un bloc 4 cylindres 1,3 litre turbo associé à un moteur électrique. Ce dernier voit sa batterie réduite, mais offre toujours les mêmes prestations. Explications ! Nous avons un moteur essence qui affiche 163 ch et un moteur électrique qui revendique 80 kW soit 5 kW de plus que le précédent. À l'arrivée, on obtient une voiture de 218 ch qui offre de très bonnes prestations. La clé, c'est surtout de pouvoir rouler en mode 100 % électrique lorsque l'on est en zone urbaine. Dans ce cas, on peut facilement dépasser 50 km en autonomie à condition d'être tout doux avec la pédale de droite. Après, il faut brancher notre GLA car il n'existe visiblement pas de dispositif permettant de recharger intégralement la batterie tout en roulant. En 2h30 sur une Wallbox de 7 kW, le tour est joué. Malgré son poids d'1,8 tonne, notre véhicule a un très bon niveau de confort et est d'une simplicité d'utilisation très appréciable au quotidien. Sur route, là encore, le confort reste au rendez-vous et se révèle même supérieur à ce que l'on peut vivre à bord du récent BMW X1. 

À l'arrivée, nous sommes donc face à un petit SUV qui a de quoi poursuivre une belle carrière.

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