Mini Cooper S Cabrio : Plus cossue

Même elle n'est plus seule au monde, la Mini reste parmi les voitures les plus chics. Depuis l'arrivée de la nouvelle génération en 2006, la Mini a bénéficie d'une petite montée en gamme et s'est aussi décliné en carrosserie break, le Clubman, permettant à deux adultes de prendre confortablement place à l'arrière. Si le cabriolet était toujours au catalogue depuis bientôt 3 ans, il s'agissait de la première génération de Mini. Le constructeur décide donc de boucler la gamme avec une nouvelle génération. Esthétiquement, il faut reconnaître qu'il est plus difficile encore de distinguer ce nouveau cabriolet de l'ancien que la Mini coupé. En fait, les designers ont choisi de ne pas trop prendre de risque en retouchant l'ensemble. Pourtant, ce cabriolet Mini est un peu plus gros que l'ancien avec une face avant plus imposante et une ceinture de caisse plus plongeante que par le passé. Un style global qui gagne légèrement en sportivité et qui surtout reste toujours aussi attachant. En regardant l'habitacle, on retrouve la même ambiance que dans la Mini coupé. Une présentation qui gagne en qualité et en élégance avec un petit détail inédit. Il s'agit d'un petit compteur situé derrière le volant et qui comptabilise le temps passé à ciel ouvert. Original et tout aussi indispensable que certaines applications que l'on trouve sur un iPhone : ça ne sert à rien, mais c'est tellement bien ! Pour le reste, on trouve un volume quasiment identique à l'ancien cabriolet et un coffre dont la contenance atteint 170 litres. Notez que même si l'ouverture du coffre reste la même, il est désormais possible de dégager partiellement la capote pour faciliter le chargement. Autre détail cette fois-ci repris du cabriolet précédent, la possibilité d'ouvrir partiellement la capote au niveau des sièges avant. Une fois au volant, le principal défaut de ce cabriolet Mini ne tarde pas à faire surface. En regardant dans le rétroviseur central, la vue arrière est occultée par la capote pliée qui dépasse au dessus du coffre. Cela rend tout simplement les manœuvres assez délicates, même si notre voiture est équipée d'un radar de recul (l'idéal serait une caméra de recul). Sous le capot, trois possibilités pour le moment. Il s'agit du même moteur 1.6 l conçu conjointement avec PSA. Il délivre 120 ch dans la Cooper, 175 ch dans la Cooper S et 211 ch dans la John Cooper Works. En piochant entre les deux, c'est à dire une Cooper S, on obtient déjà une petite nerveuse dont le moteur turbo offre un grand confort de conduite, notamment à bas régime. Toutefois en forçant l'allure, le train avant avoue rapidement ses limite faisant déclencher rapidement l'antipatinnage (ce qui n'était pas le cas sur l'ancien modèle dont le moteur à compresseur assurait des accélérations plus linéaires). Autre constat, la sonorité du 1.6 l turbo qui fait plus penser à un Audi TT qu'une Mini. Rien de grave pour son irréprochable du TT, mais on aurait juste souhaité retrouver celui de la précédente Cooper S. Au volant, cette Mini gagne toutefois en douceur d'utilisation aussi bien pour la direction, les pédales et la commande de boîte. Le point important, c'est la consommation qui chute de 2 litres en moyenne face à l'ancienne génération. On le doit au moteur et son optimisation mais aussi au système Stop&Start (coupure et redémarrage automatique du moteur quand la voiture s'arrête à un feu, ou tout simplement dans un bouchon) livré de série sur toutes les Mini (sauf boîte auto). Autant de petits argument qui au final rendent cette Mini Cabrio un peu plus attachante même si on se passerait bien d'un tel tarif. Surtout quand on sait que la Fiat 500 C prévu pour l'été est certes moins grande, moins sportive et moins luxueuse, mais aussi tellement moins chère.

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