Le constructeur s'apprête à dévoiler au grand public, à Munich, une toute nouvelle mouture de son best-seller. D'ailleurs le nom de « Hatch » pour la carrosserie 3 portes est abandonné pour celui de « Cooper ». Pas sûr que les clients s'y retrouvent, mais c'est comme ça.
À la vue de cette 5e génération (la 4e représentant concrètement un restylage de la 3e), la plupart des gens ne remarqueront pas grand-chose par rapport à la précédente. Mais quand on connaît, ou qu'on en a tout simplement possédé une, les différentes générations de Mini depuis son lancement en septembre 2001, on peut affirmer qu'il s'agit là d'une toute nouvelle Mini. Bien entendu, l'extérieur ressemble à celle que l'on connaît (sinon ça ne serait plus une Mini !). La face avant adopte une calandre totalement fermée et de nouveaux feux. Le style global affiche le même dessin mais plus lissé que jamais. On a plus de mal à lui trouver des formes sportives que l'on trouvait sur les 2 premières, dommage. À l'arrière, un bandeau vient afficher le nom de la version et des blocs optiques triangulaires font leur apparition. Ils sont d'ailleurs tous personnalisables depuis l'habitacle, une première…
À bord, nous assistons à une petite révolution car la présentation n'a jamais été aussi minimaliste. Il ne reste plus qu'un écran central en guide de compteur. Il est rond, comme avant ! Pour le reste, le constructeur a opté pour de toutes nouvelles matières au style original. Il a surtout tendance à tendre vers des matériaux recyclables. Les buses d'aération ronde sont abandonnées au profit d'un bandeau plus large et plus discret afin de renforcer le côté épuré de l'habitacle. Nous sommes toujours dans une urbaine chic et élégante. En fait, avec cet écran central sans rien d'autre, le constructeur renoue tout simplement avec la Mini Classic mais, pour le reste, il s'agit bien d'une toute nouvelle voiture.
Sous le capot, deux possibilités de moteur électrique car cette 5e Mini bénéficie d'une nouvelle plate-forme (elle est plus large que les autres) permettant d'accueillir des batteries plus importantes. En Europe, nous aurons donc accès à un bloc électrique décliné à 184 et 218 ch. Les autres continents auront sans doute droit à des moteurs thermiques turbo essence.