Seat Mii : « City emocion » !

Si Seat a connu une année 2011 difficile en raison d'un planning assez pauvre en matière de nouveautés, le constructeur lancera en juin une petite citadine pratique et abordable. La Mii ne va pas, esthétiquement du moins, révolutionner et pour cause : il s'agit en quelque sorte d'un copier/coller avec les Up de Volkswagen et Citygo de Skoda, ces deux cousines dont elle partage la plate-forme de production en Slovaquie. On pourra donc parler essentiellement de logo et de jantes spécifiques car pour le reste on retrouve le style aussi dynamique que cubique qui caractérise les deux autres.
A bord, on reconnaît globalement le dessin Volkswagen et Skoda mais Seat s'est toutefois donné la peine de rendre l'ensemble un peu plus sportif. C'est le cas du volant, du pommeau de levier de vitesses mais aussi des sièges assez enveloppants.
Pour le volume arrière, même si la Mii ne fera pas dans la démesure, elle transportera deux ados facilement. Le coffre annonce une contenance de 251 litres soit la plus grande de la catégorie.
Côté équipement, on a à peu près tout ce que l'on peut souhaiter dans une voiture de cette catégorie mais à condition d'aller chercher le niveau de finition intermédiaire (Style).

Sous le capot, on trouve un petit moteur essence 3 cylindres 1,0 litre qui délivre 75 chevaux. Bien entendu, il ne s'agit pas d'aller se frotter avec des petites GTi ni de parcourir toute l'Europe avec. Le terrain de jeu de la Mii est surtout la ville et ses environs, grâce à un rayon de braquage très réduit, un faible encombrement et une excellente visibilité arrière. Concrètement, notre petite Seat se faufile à merveille dans les embouteillages et son moteur offre ce qu'il faut de répondant pour se retrouver le plus souvent en première ligne au feu rouge. Même si la suspension n'est pas celle d'une routière, le réglage n'a pas été typé pour Seat. En clair, il n'est pas question, du moins pour le moment, d'assurer une quelconque sportivité mais de soigner le confort des occupants. On obtient donc un confort assez proche de ce que l'on peut trouver sur une Twingo. Point intéressant : la consommation de notre citadine reste assez basse avec une moyenne de 4,7 litres pour des rejets situés à 108 g de CO2, de quoi rester dans la case neutre.

Enfin, il faut noter une option très inhabituelle nommée City Safety Assist. Vendu 225 euros seulement, ce système permet de stopper automatiquement la voiture entre 5 et 30 km/h en cas d'obstacle en ville si le conducteur est trop distrait pour actionner le freinage. Jusqu'ici, seul Volvo équipait ses voitures d'un système similaire, autant dire que pour une petite citadine, ce niveau de sécurité n'avait jamais été atteint.

Enfin le tarif. Elle affiche un ticket d'entrée moins cher que sa cousine de chez Volkswagen situé à 8 290 euros. Bien entendu, en optant pour une version plus équipée, le prix augmente, mais en restant à moins de 10 000 euros, on obtient déjà une citadine très bien dotée.

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