Volkswagen Coccinelle Cab : Très attachante

C'est sans doute le cabriolet qui a traversé le plus de générations. Coccinelle, puis New-Beetle, la “Volkswagen” découvrable se nomme désormais à nouveau Coccinelle. Une manière de mieux différencier l'appellation des différentes générations. Arrivée, il y a plus d'un an, la version “coupé” de la Coccinelle se distingue par un côté plus galbé et plus sportif que la New-Beetle et un style global qui, même s'il rappelle fortement l'esprit “Cox”, fait presque penser à… ce que l'on croise parfois sur la côte ouest des Etats-Unis.

Aujourd'hui, c'est au tour de la version cabriolet de faire son arrivée sur le marché. Visuellement, cette nouvelle Coccinelle Cabriolet est tout simplement belle. Le style, les formes et l'esprit sont respectés et si la Mini Cabrio peut figurer comme une concurrente directe, le look plus fun de la Coccinelle a de quoi susciter des réactions beaucoup plus positives que la citadine. Concrètement en France, en Mini Cabrio, on passe pour un frimeur alors que dans une Coccinelle Cabriolet, on passe pour quelqu'un de cool. Allez comprendre, les deux voitures coûtent grosso modo le même tarif ! En seulement 9 secondes, on fait disparaître la capote en toile à l'arrière et la manœuvre peut s'effectuer en roulant jusqu'à 50 km/h. A bord, on retrouve une ambiance typique à la Coccinelle avec une planche de bord assez verticale reprenant la couleur de la carrosserie et une instrumentation spécifique. Dans l'ensemble, même si les plastiques moussés sont plus rares que dans une Golf, la qualité globale est irréprochable. A l'arrière, il ne faut pas s'attendre à de gros miracles en termes d'espace habitable mais les sièges sont suffisamment creusés pour accueillir confortablement deux personnes. Pour le coffre, rien d'extraordinaire non plus. Dans la mesure où il faut bien trouver un espace pour la capote et son mécanisme, celui-ci avance une contenance de 225 litres, c'est toutefois 24 litres de plus que dans la New-Beetle Cabriolet.

Sous le capot, cette Coccinelle peut recevoir un large panel de motorisations. En essence, on trouve en entrée de gamme le 1,2 litre TSi de 105 ch, suivit du 1,4 litre TSi de 160 ch pour finir sur le 2,0 litres TSi de 200 ch. En diesel, on retrouve les blocs 1,6 litre TDi de 105 ch et 2,0 litres TDi de 140 ch.

C'est ce dernier que nous avions dans notre voiture d'essai. D'ailleurs, il nous a presque fallu ouvrir le capot afin de confirmer qu'il s'agissait bien d'un TDi. A l'instar de l'Audi TT TDi, de gros efforts ont été réalisés afin d'insonoriser au maximum le compartiment moteur. Il devient donc très agréable de rouler en cabriolet tout en oubliant les claquements d'un diesel.

Reposant sur la même base que l'ancienne Golf 6, notre Cabriolet offre un excellent comportement. La suspension filtre bien les imperfections des routes souvent très dégradées de la côte amalfitaine et assure un très bon niveau de confort. En forçant l'allure, le train avant s'inscrit parfaitement en courbe et la caisse conserve une bonne rigidité. On peut d'ailleurs, très logiquement, la comparer à sa cousine directe, la Golf Cabriolet. Le TDi offre toujours de bonnes prestations avec une consommation moyenne située à 5,1 litres pour des émissions en CO2 exemptant le futur propriétaire de malus écologique. Au final, une voiture très agréable à vivre et dont le look demeure aussi atypique qu'attachant. L'entrée de gamme est vendue pour 20 890 euros. Une somme qui reste intéressante puisqu'il est question ici de l'un des cabriolets 4 places le moins cher du marché.

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