Volkswagen Polo GTi : la survivante !

La Polo GTi n'est pas celle que l'on attendait forcément sur le marché des petites délurées. Il faut dire qu'initialement, c'est à la Golf que revenait la primeur de l'utilisation d'un tel logo. Plus de 10 il y a encore quelques années, les petites GTi ne se comptent même plus sur les doigts d'une main. Cela concerne bien entendu le marché français dont le super malus écologique en vigueur oblige certains constructeurs (les Français furent les premiers) à retirer ce genre de voiture de leur catalogue. Aujourd'hui, les irréductibles sont donc Hyundai avec la i20 N, Ford avec la Fiesta (et le Puma) ST et notre Polo GTi.

La discrétion presque absolue !

Si on pouvait qualifier certaines GTi d'antan pour des voitures un peu « kéké », il n'en est strictement rien pour cette Polo. Déjà, tout le monde la confond avec une Golf 7 (la 8 est trop différente, c'est vrai). Toujours est-il qu'il faut aller chercher les détails qui distinguent cette Polo GTi d'une version normale. On trouve bien le bandeau rouge sur la calandre et la présence des logos un peu partout, des jantes spécifiques, mais c'est à peu près tout. À bord, c'est à peu près la même histoire. À part quelques détails tenant de certaines teintes rouges ainsi que le logo présent sur le pommeau de commande boîte et le volant sport, difficile de prétendre que cette Polo revendiquerait une méchanceté particulière. Toutefois, elle ressemble tout simplement à une Polo très bien équipée donc pratique, parfaitement conçue et, pour tout vous dire, plus facile à utiliser (notamment au niveau du système d'info-divertissement) qu'une Golf 8. Concrètement, celles et ceux qui ont aimé la Golf 7 adoreront cette Polo tellement elle en est proche. Sous le capot, elle a ce qu'il faut pour mettre beaucoup de monde d'accord…

La plus polyvalente des GTi

Aujourd'hui la Polo GTi est plus lourde qu'avant mais aussi plus sûre que jamais. Sous le capot, on trouve un bloc 2 litres turbo de 207 ch (le même que celui de la Golf GTi mais en « dégonflé »). À cela on ajoute une boîte DSG à 7 rapports pour parfaire l'ensemble et le tour est joué. On dispose de différents modes de conduite allant du plus économe au plus sportif. Ce dispositif agit aussi bien sur la boîte, la gestion moteur, la direction et que sur la suspension. De quoi obtenir une voiture hyper docile en ville, qui absorbe bien les rues pavées et les dos d'ânes. Le rayon de braquage est meilleur que la plupart de ses concurrentes (et là on parle de citadines au sens large). En quittant la ville, on peut facilement enchaîner avec le mode Sport qui va raffermir l'ensemble. Le moteur se fait plus présent dans l'habitacle grâce à un système d'amplification intégré dans la baie de pare-brise. Sur petite route, cette Polo GTi avale absolument tout ! Elle se montre agile et ultra stable dans les enchaînements et parvient à conserver un très bon niveau de confort. Un point important puisque pour avoir testé ses deux concurrentes (Ford Fiesta ST et Hyundai i20 N), notre Volkswagen affiche de loin le meilleur compromis liaison au sol/confort. En passant au niveau supérieur, c'est-à-dire sur circuit, cette Polo se place sans doute comme la GTi la plus neutre de toute. Face aux autres, elle se montre en effet un peu moins drôle à mettre en contrainte. En fait, à aucun moment elle ne nous a fait défaut et, pour tout vous dire, il faut être déraisonnable en la jetant dans un virage pour éventuellement tenter un début de glisse. Vous l'aurez compris, cette nouvelle Polo GTi est de loin la plus homogène de toute l'histoire des GTi (Golf compris). Et comme elle est amenée à disparaître dans les années qui viennent, c'est tentant !

GALERIE

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