Les messages délivrés par les pouvoir publics ne sont pas faciles à décoder. Après avoir tenté de réduire l’utilisation individuelle des véhicules automobiles (notamment dans le cadre du Grenelle de l’Environnement), voilà que l’Etat, crise oblige, encourage l’industrie automobile à la fois par des aides directes ainsi que par le soutien à l’acquisition de véhicules neufs, grâce à une nouvelle prime à la casse.
Dans ce contexte, un peu troublé, l’automobiliste se fraye un chemin, profitant des primes et bonus écologiques au point de déséquilibrer le bonus malus imaginé par l’Etat.
Il n’est pas pour autant dupe et se rend bien compte que ces politiques heurtées n’ont pas que des effets positifs et ne facilitent pas les choix rationnels ...