La voiture évolue sans cesse depuis son invention et les 5 prochaines années devraient apporter de nouvelles évolutions technologiques dans l'automobile, bien plus rapides que celles que nous avons connues ces dernières décennies. Des progrès très importants sont attendus des constructeurs en matière de véhicules autonomes dès 2020-2021 mais il faut éviter de brûler les étapes. Les premiers accidents survenus avec des véhicules autonomes montrent qu'il va être nécessaire de s'habituer progressivement aux nouvelles fonctions d'assistance et de conduite, former les automobilistes pour que la confiance s'installe. Révolution peut-être, mais surtout évolution progressive et douce vers une voiture qui sera sans nul doute plus électrique, plus hybride, plus partagée et progressivement autonome.
Aujourd'hui, on peut repérer sa voiture dans un parking, la faire se garer toute seule et même en laisser certaines conduire dans les embouteillages et sur autoroute. Dans 3 ou 4 ans, certains nouveaux modèles seront capables de conduire dans la plupart des situations courantes et préviendront le conducteur 15 secondes à l'avance qu'il doit reprendre le volant. D'ici 20 ans, ces évolutions impacteront de nombreuses activités autour de l'automobile. L'assureur sera confronté à des situations complexes pour savoir si c'est l'automobiliste... ou la voiture autonome qui est responsable d'un accident. Les transports en commun évolueront eux aussi par des solutions de transport à la demande sur les lignes peu fréquentées. Selon l'OCDE, des “TaxiBots” (taxis autonomes pouvant accueillir plusieurs passagers) et des “AutoVots” (véhicules autonomes pour un seul passager) pourraient couvrir 100 % des besoins de mobilité actuels avec seulement 10 % de véhicules et donc entraîner une réduction de 65 % du trafic aux heures de pointe.
Dans le même temps, de plus en plus de Français se passionnent pour l'automobile “historique”. Plus de 800 000 voitures de collection (de plus de trente ans) sont aux mains de 230 000 propriétaires (source FFVE). Et il ne s'agit pas que de modèles hors de prix, bien au contraire. Les amateurs s'arrachent souvent les véhicules qu'ils admiraient dans leur enfance ou adolescence. Ce marché en expansion génère un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros par an en France et concerne 4 000 professionnels. Il était logique que l'Automobile Club Association propose des services spécifiques à ces amateurs de véhicules de collection et mette son expertise au service des organisateurs de salons dédiés aux “anciennes”.
Classique ou très moderne, la voiture n'a pas fini de nous surprendre. Gageons qu'elle restera encore longtemps “le seul rêve qui nous transporte”
Bonne route à tous !