Automobile et mobilités ont été au programme de la seconde édition du Forum que l'ACA a organisé à Strasbourg à la mi-septembre, avec le soutien de partenaires privés et des collectivités locales. Le Forum, au cours duquel de nombreux orateurs et scientifiques ont abordé les diverses questions liées au développement des véhicules autonomes, de l'essor des nouveaux outils de mobilité électrique, de la transformation des villes en “smart cities” (“villes intelligentes”), a montré que l'utilisation massive des données de déplacement et le déploiement des nouvelles technologies permettront d'offrir aux habitants des solutions globales de mobilité sûres, durables et accessibles à tous.
Le Club sera également présent en octobre 2018 au “Mondial de la mobilité” à Paris, au cours duquel seront présentées plusieurs actions de sécurité routière (voir informations ici).
Tous ces évènements et tous les contacts avec les adhérents du Club ont montré à quel point les automobilistes (qui sont aussi piétons, cyclistes, utilisateurs de transports collectifs) accueillent plutôt favorablement ces évolutions technologiques qui permettront une meilleure mobilité, pour peu que les enjeux soient bien expliqués et les solutions adaptées aux différents besoins.
À l'inverse, la mise en place “globale” du 80 km/h est toujours loin de faire consensus. Rappelons que le Club avait clairement milité pour une “juste vitesse”, en réduisant celle-ci uniquement aux endroits dangereux après un audit indépendant de l'infrastructure routière.
L'un des premiers effets constaté est celui du niveau de dégradation des radars automatique qui s'est trouvé multiplié par 4 en quelques semaines après l'annonce de la mesure. Ces actes sont évidemment totalement condamnables, d'autant plus que les réparations pèsent lourd et seront supportées par nos impôts. Il n'empêche que cela démontre aussi que le choix de toutes les politiques de mobilité ne se décrète pas simplement sans tenir compte d'un certain niveau d'acceptation sociale.
Toutes les évolutions à venir devront être amenées progressivement, en tentant de convaincre plutôt que d'imposer. Dans ce contexte, le Club ne peut que se réjouir de la mise en œuvre d'une de ses idées défendue depuis 20 ans, à savoir une formation post-permis pour les jeunes conducteurs. Elle repose certes sur le volontariat, mais c'est aussi une première étape dans l'acceptation sociale des évolutions de la sécurité routière.
Bonne route !