DES VÉHICULES DE PLUS EN PLUS ÂGÉS
L’âge moyen des véhicules particuliers contrôlés ne fait que croître depuis 2005. Après avoir franchi pour la 1re fois la barre des 11 ans en 2013, la progression se poursuit en 2014 avec un âge moyen de 11,24 ans. Toutefois, ce chiffre ne doit pas être confondu avec celui de l’âge moyen du parc global en circulation qui demeure de 8,3 ans. Ce vieillissement continu signifie que le parc automobile a du mal à se renouveler, notamment en dehors des périodes de prime à la casse qui incitent les conducteurs à se séparer des véhicules les plus âgés. D’autre part, plus un véhicule vieillit, plus il présente de défauts. Environ 30 % des automobiles de plus de 10 ans vont en contre-visite contre moins de 10 % pour la tranche 4 à 7 ans.
TOUJOURS MOINS DE CONTRE-VISITES
En 2014, les 6 215 centres de contrôle technique agréés ont effectué 24,14 millions de contrôles techniques en France sur des voitures particulières et des véhicules utilitaires légers soit une augmentation de 4,05 % par rapport à 2013.
En 2014, le pourcentage de véhicules particuliers présentant “zéro défaut” continu à augmenter. Il passe de 13,23 % en 2013 à 13,65 % en 2014. Le pourcentage de véhicules particuliers présentant un ou deux défauts s’élève à 30,65 %. Cependant, concernant les véhicules utilitaires légers les “zéro défaut” sont stables par rapport à 2013 : 6,5 %.
Le taux de prescription de contre-visites pour l’ensemble des véhicules (véhicules utilitaires légers et particuliers) est en légère diminution par rapport à 2013, passant de 19,05 % à 18,94 %.
LES DÉFAUTS LES PLUS FRÉQUENTS
Parmi les 18,94 % de véhicules envoyés en contre-visite, 9,52 % présentaient un problème de liaison au sol. Il s’agit de la fonction qui occasionne le plus fréquemment un retour à l’inspection. Sans surprise, le défaut le plus fréquent concerne les pneumatiques : “usure importante et/ou différence importante d’usure sur l’essieu”. En d’autres termes beaucoup d’automobilistes circulent avec des pneumatiques usés au-delà du témoin d’usure. Autre défaut rédhibitoire assez fréquemment rencontré, un “jeu important ou anormal de la rotule”. Ce défaut est loin d’être rassurant lorsque l’on sait à quel point ce type de défaillance agit sur le comportement du véhicule : les trajectoires deviennent imprécises, les distances de freinage se trouvent allongées, la tenue de route devient mauvaise.
Les deux autres principaux défauts motivant une contre visite sont, comme en 2013, la fonction “éclairage, signalisation” (8,69 % des contre-visites : “réglage trop haut ou trop bas et/ou faisceau non conforme des feux de croisement, anomalie de fonctionnement du feu stop”) ainsi que la fonction “freinage” (5,38 % des contre-visites : “déséquilibre important frein de service, efficacité globale insuffisante frein à main, détérioration importante plaquette de frein”).
Force est de constater que beaucoup trop de véhicules sont encore recalés pour des problèmes représentant un danger pour la sécurité.
POUR DES VÉRIFICATIONS PLUS RÉGULIÈRES
Les véhicules qui sont concernés par un contrôle technique en 2015 sont :
Force est de constater que trop d’automobilistes ont encore tendance à délaisser leur voiture et n’effectuer les révisions ou les réparations que pour le passage obligatoire au contrôle technique. Il ne faut pas attendre la date d’un contrôle technique obligatoire pour enfin se préoccuper de l’état de sa voiture. Il ne faut pas hésiter à faire des vérifications plus régulières car il y va de la sécurité de tous.